Cession d’entreprise : comment maîtriser ses processus financiers rapidement

Un changement d'actionnaire, aussi connu sous le nom de « cession d’entreprise », est un événement important qui chamboule l’activité de nombreux services au sein d’une société. Car qui dit nouvel actionnaire, dit nouveaux enjeux, nouvelles attentes… et souvent nouvelle organisation pour les équipes en place.

Pour comprendre l’impact qu’engendre une cession d’entreprise pour la Direction financière, nous avons invité lors d’un webinaire Gérald Fresnil, alors Chief Financial Officer du Groupe Lapeyre, qui a vécu ce phénomène de l’intérieur. En effet, Lapeyre a été cédé en 2021 au fond d’investissement Mutares après 20 ans sous le giron du groupe Saint Gobain. En se basant sur sa propre expérience, la Direction financière de Lapeyre a échangé avec nous sur le sujet et a répondu, entre autres, aux questions suivantes :

Quels sont les impacts organisationnels d’un changement d’actionnaire pour la société cédée ?

La cession d’une entreprise intervient quand un groupe décide de se séparer d’une partie de son activité pour se concentrer sur ses activités stratégiques. Cette opération donne naissance à une entité indépendante, qui est alors reprise par un nouvel actionnaire.

Mais quelles sont les principales répercussions d’une telle opération pour l’entreprise cédée ? Selon la Direction financière de Lapeyre, le chantier majeur à l’échelle de toute l’entreprise est la prise d’autonomie. Il est en effet essentiel de séparer et d’internaliser rapidement les processus qui s’appuyaient jusqu’alors sur les départements de l’actionnaire. « Après plus de 20 ans au sein du même groupe, et d’autant plus avec une activité industrielle, beaucoup de processus étaient réalisés par la maison mère, en particulier les processus de fonctions support. C'est le cas de l'informatique, des ressources humaines, des achats en partie et bien sûr d'un certain nombre de processus de la finance. » Un challenge important pour les différents services et qui nécessite une organisation et un plan d’actions efficaces, pour tenir les délais de la cession !

De son côté, la Direction financière est bien entendu sollicitée en amont de l’opération, pour fournir notamment ses états financiers qui viendront documenter le projet de cession. Elle doit également se préparer à « l’après » pour être en mesure d’assumer l’intégralité des processus dès le premier jour du changement d'actionnaire. Et cela passe par la réorganisation et l’intégration d’activités multiples, tels que la trésorerie, la fiscalité, les assurances, le reporting, la consolidation, etc.

Comment réorganiser la fonction finance pour répondre aux attentes du nouvel actionnaire ?

Alors, par quoi commencer quand on doit internaliser les processus financiers jusqu’alors assumés par l’ancien groupe, tout en poursuivant l’activité quotidienne de son service ? Car le temps file très vite entre l’homologation de la vente et la date de cession effective. Pour Lapeyre, il a fallu se mettre en ordre de marche en 3 mois. La Direction financière, au regard de cette expérience, explique qu’il est important d’actionner plusieurs leviers :

1. Travailler par ordre de priorité

Pour ne pas se perdre dans cet énorme chantier, le DAF et son équipe doivent avant tout prioriser. Il faut se concentrer sur les éléments indispensables dès le premier jour de la cession, en étudiant les accords définis dans le Contrat de Services Transitoires (CST). Les tâches non couvertes et qui sont essentielles pour le nouvel actionnaire sont à traiter en priorité.

2. Internaliser les compétences

Devenir autonome sur les processus financiers et s’adapter aux requêtes du nouvel actionnaire nécessite aussi d’intégrer la compétence métier. Et lorsque le service financier est déjà au maximum de ses capacités, il est important de pouvoir se doter de nouvelles ressources au besoin. Au sein de Lapeyre, l’équipe a d’ailleurs intégré un nouveau collaborateur dédié à la consolidation, une compétence dont elle ne disposait pas jusqu’alors.

3. S’équiper des bons outils

Pour prendre en charge les nouveaux processus qui lui incombent, l’équipe financière de la société cédée doit pouvoir se reposer sur le bon logiciel de pilotage de la performance financière. Et cela nécessite souvent de s’équiper, en passant par un appel d’offre. Pour Lapeyre, les principaux critères de choix étaient :

  • Un outil qui permette de garder la spécificité du suivi de gestion de ses deux business (industrie vs commerce)
  • Une solution capable de créer un reporting et une consolidation aux normes du nouveau groupe
  • Un logiciel maîtrisable par l’équipe financière, sans l’aide de l’équipe IT
  • Un TCO (Total Cost of Ownership) optimisé, que ce soit le coût de l'outil lui-même que le coût d’administration

« Il faut réintégrer à la fois la compétence métier et s’équiper des bons outils pour être prêts à répondre aux exigences du nouvel actionnaire »


Que doit apporter un logiciel de pilotage financier lors d’une cession d’entreprise ?

L’équipe financière de Lapeyre travaille donc sur LucaNet depuis 2021 pour réaliser et fiabiliser ses processus financiers dans les délais impartis. Mais concrètement, quel est l’apport d’un logiciel CPM tel que LucaNet pour faciliter cette transition ? La réponse se résume ainsi :

Rapidité de mise en œuvre

Une solution de pilotage financier doit pouvoir s’installer rapidement, et particulièrement dans le cadre d’une cession d’entreprise. Pour y arriver, une solution pré-paramétrée, reprenant les logiques financières et disposant de connecteurs avec la plupart des ERP et logiciels comptables du marché est un précieux atout !

Autonomie

Pour la direction financière de Lapeyre, il était primordial « d'être autonome pour l'administration de cet outil, sans avoir des équipes de spécialistes pour gérer l'ensemble ». Pour garantir une telle autonomie, les solutions de pilotage financier doivent offrir une interface intuitive et une formation concrète aux utilisateurs. En ce sens, la méthodologie projet collaborative de LucaNet permet à chacun de monter en puissance et d’acquérir l'ensemble des réflexes de gestion, d'évolution et d'administration de l’outil.

Qualité des données

En collectant automatiquement les données et en les centralisant au sein d’une source unique de vérité, un logiciel de pilotage financier permet également de fiabiliser les données financières. Un vrai gain de temps et d’énergie pour la DAF, qui peut communiquer sereinement ses chiffres aux actionnaires. « Dans un groupe coté, le reporting mensuel et la consolidation statutaire sont des processus critiques. On ne peut pas échouer, il faut tenir les délais et avoir des données financières de qualité, car très sensibles » ajoute la Direction financière de Lapeyre.

Support de l’éditeur

Enfin, un des atouts majeurs de tout logiciel CPM pour les équipes financières auquel on ne pense pas forcément au démarrage d'un projet est la capacité de l’éditeur à fournir un support rapide et expert en finance d'entreprise. Une assistance très appréciée par les utilisateurs, lorsqu’ils n'arrivent pas à résoudre certaines difficultés. « Il y a eu parfois des vendredis soirs où on était content d'avoir quelqu'un au téléphone quand on avait une échéance à tenir », précise la direction financière.

« Un savant équilibre entre la capacité pour l'équipe d'animer cet outil seule, et la possibilité de faire appel au support quand elle n'a pas réussi à tout résoudre »


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